Menton, une palette de couleurs entre mer et montagne.
Au bord de la Méditerranée, entre Monaco et l’Italie, la petite ville de Menton est la dernière des perles qui constitue le chapelet des petits ports provençaux de la Riviera française. Mais elle a sur ses consœurs un avantage indéniable : celui d’avoir su préserver une identité propre, en dehors du tourisme de masse.
Lorsque l’on arrive à Menton par les terres, en descendant par la vallée du Careï, le contraste des couleurs est immédiat, entre le bleu profond de la mer, celui, à peine moins soutenu du ciel, et enfin les ocres lumineux des façades. Ici et là, des bouquets de palmiers, de citronniers, d’orangers, de pamplemoussiers, d’acacias, de poivriers et de bruyères, ajoutent des notes de verts qui viennent compléter la fantasia des couleurs.
Cette impression de féerie colorée est encore plus dense lorsque l’on flâne en famille, ou en amoureux, dans les ruelles animées du vieux Menton. A travers cette aquarelle représentant une rue typique, l’artiste a ainsi condensé le choc chromatique qui s’empare de tous les visiteurs qui découvrent Menton, et qui ne cesse de grandir au fur et à mesure que l’on se perd dans le labyrinthe de ses venelles et de ses placettes.